TREKKING

Si vous ne craignez pas de prendre un coup de soleil, pourquoi pas une randonnée grandiose sur des terres qui ont fascinés artistes et aventuriers ! Comme Henri de Monfreid, Joseph Kessel, Arthur Rimbaud … Partez sur la route des anciennes caravanes de sel, le lac Abbé et ses sources chaudes, l’immense lac salé d’Assal, au pied d’anciens volcans, ou dans les Monts Goda,ou encore la forêt primaire du Day, abritant le francolin de Djibouti et le léopard. Des paysages à couper le souffle ! Djibouti, c’est la destination idéale au cœur de l’aventure pour tous ceux qui sont avides de contempler la beauté des paysages lunaires issus de la tectonique particulière de la région… etc…

 

L’ARDOUKOBA

Durant votre séjour à Djibouti, n’hésitez pas aussi à faire route vers cette zone unique au monde, situé entre le Goubet et le lac Assal, considéré notamment comme un paradis des géologues et des volcanologues. Peu d’endroits dans le monde permettent de contempler avec autant de facilité les mouvements et le travail perpétuel de l’écorce terrestre.

Culminant à 298 mètres d’altitude, l’Ardoukoba, volcan-champignon, est né et mort en une semaine en novembre 1978. A l’endroit, git une véritable mer de lave noire, brillante, parfois lisse, parfois tourmentée et chaotique qui dévale entre Ardoukoba et le Goubet.

 

 

 

LE LAC-ABBE :

Le lac abbé : un paysage d’un monde fantastique …

Souhaitez-vous découvrir des paysages idylliques au cours de votre voyage à Djibouti ? Offrez-vous une sensationnelle balade au bord des rivages du magnifique lac Abbé et vous comprendrez qu’il n’y a rien de plus attirant, et de plus fascinant que ce joyau unique en son genre. Paysage « extraterrestres », lunaires et magnifiques à l’aube, avec des étonnantes formations minérales, des sources d’eau chaude, et faune abondante : flamants roses, ibis, autruches, hyènes, gazelles. 

 

FAILLE DU RIFT

Point de rupture principale, une triple jonction, qui est situé à Djibouti dans la dépression Afar (au nord de l’Ethiopie). Elle entraine un écartement de plaques tectoniques. Ce Rift présente de nombreuses manifestations de distension crustale : failles ouvertes, volcanisme récent et flux de chaleur important. De nombreux cônes volcaniques parsèment ce secteur dont l’Ardoukoba, dernier volcan né le 7 novembre 1978. 

LA FORET PRIMAIRE DE DAY

Le parc national de la forêt du Day est situé à 1500 mètres d’altitude, s

Forêt du Day

ur les pentes du Mont Goda. Vestige vivant de ce que devait être la végétation du Sahara et de l’Arabie il y a quelques milliers d’années, la forêt héberge des acacias géants, des genévriers, des oliviers sauvages, des jujubiers, mais aussi Babouins sacrés d’Égypte, singes verts, phacochères, et une infinie variété d’oiseaux et quelques panthères… Un exceptionnel réservoir de biodiversité. L’espèce animale la plus notable est certainement le Francolin de Djibouti (Pternistisochropectus), le seul oiseau endémique du pays.

 

LE GOUBET AL-KHARAB

Panomarique du fond du Goubet

À l’extrême pointe du Golfe de Tadjourah, le Goubet Al-Kharab est une anse magnifique et inquiétante dominée par l’île du Diable, un dôme impressionnant qui a jailli au milieu de la baie lors des mouvements tectoniques liés à la formation du Rift d’Assal. Accessible par la route qui le domine ou en bateau, le Goubet a toujours pâti d’une réputation maléfique, à telle enseigne qu’aucun pêcheur djiboutien n’y risquerait encore aujourd’hui son embarcation!Le site, il est vrai, a de quoi frapper l’imagination, cerné par des montagnes arides qui dévalent directement dans les eaux.

Même si, personne ne s’est fait « tirer par les pieds » vers les profondeurs du Goubet, personne ne doute aujourd’hui de l’existence d’une faune sous-marine d’une taille particulièrement imposante (raies mantas, requins).

 

LA GROTTE DE DAASBIYO

Si vous passez par Ali-Sabieh, la ville du train, n’hésitez pas à visiter le village de Da’asbiyo. La localité a joué un rôle important dans les échanges commerciaux entre les villes portuaires de Zeila et l’arrière-pays. Les tumulus et autres vestiges ont été découverts dans et autour de Daasbiyo, jadis dynamique et prospère. C’était également un carrefour religieux entre le Xème et le XIIème siècle, l’islam n’ayant pénétré que vers la fin du XIIIème siècle.

La localité de Da’asbiyo abrite plusieurs sites historiques et touristiques. Le plus connu est la grotte de Da’asbiyo où les premiers colons conservaient leurs matériels. Elle se caractérise ainsi par un nombre important de tumulus rependus pratiquement dans l’ensemble de la région de da’asbiyo. La présence de tumulus, complexes funéraires édifiés de même forme ainsi que le foisonnement de tessons de céramiques sur le site, attestent d’une civilisation disparue.

Dans cette localité, on y trouve aussi un puits centenaire, une ancienne gare et l’ancienne caserne qui abritait les forces coloniales.

 

LA VALLÉE DE DJALELLO

Au cours de votre séjour, n’hésitez pas aussi à visiter la vallée de Djalelo pour son étonnante biodiversité. En effet, située à 1 heure de la capitale, cette vallée abrite la plus forte concentration de «gazelles girafes» ou dite « guerenuks » en langue locale somalie. Avec un peu de la chance, on peut apercevoir 4 espèces d’antilopes au même endroit :

  1. La gazelle girafe
  2. La gazelle de Soemmerring
  3. La gazelle de Pelzeln 
  4. Le dik – dik de Salt.

 

LAC ASSAL

DÉCOUVREZ LE POINT LE PLUS BAS DU CONTINENT AFRICAIN.

Le voyageur sera émerveillé par cet endroit unique. Les colorations magnifiques varient tout au long de la journée. Mystérieuse alchimie des couleurs, le blanc du sel, le noir de la lave, l’ocre de la terre, l’émeraude intense de la profondeur du lac, le bleu parfait du ciel font, de cet endroit, un lieu magique et d’une rare beauté. C’est l’une des sites le plus exceptionnelle de la région et le point le plus bas du continent africain, située à moins de 153 Mètres en dessous du niveau de la mer. La salinité du Lac Assal est de 35g/litre soit 10 fois plus que la teneur en sel de la mer Rouge. Le Lac présente une partie solide, la banquise, d’une superficie de 52 km2 avec une épaisseur maximale de 60 m, et une partie saumure de 54 km2 de surface avec une profondeur qui peut atteindre jusqu’à 40 m.

 

LE MANGROVE DE  GODORIA

Godoria est considérée comme la plus belle mangrove de Djibouti. Ce labyrinthe de canaux et de racines de palétuviers est une oasis grouillante où cohabitent des dizaines d’espèces animales et végétales. Il est plus facile d’accéder à cette zone par la mer, dans le cadre d’une excursion à partir de Djibouti, d’Obock ou des Sables Blancs. La découverte, près de Godoria, d’une citerne vieille de 2 000 ans laisse à penser que les Romains eux-mêmes ont fréquenté cette région.

 

 

 

LE PETIT ET GRAND BARA

A une trentaine de kilomètres de Djibouti, on atteint le petit Bara, et surtout le grand Bara, qui est une grande étendue désertique de vingt-cinq kilomètres de long sur plus de dix de large qui s’étend à perte de vue. Il s’agit d’une plaine d’argile blanche, desséchée et craquelée. Deux particularités : les mirages fréquents, et l’abondance d’animaux (gazelles, dig-digs, antilopes, fennecs, hyènes, chacals et chameaux). La chasse y est interdite comme dans le reste du pays. Les amateurs de char à voile peuvent y pratiquer leur sport favori.

 

GRAVURES RUPESTRES D’ABOURMA

Pour les amoureux des découvertes ayant l’âme d’explorateur, il faut s’aventurer  plus loin, à l’intérieur du pays, jusqu’au site préhistorique de Balho, à 80 Km au nord du Lac Assal. Le site d’Aburma est le site de gravures rupestres le plus important de l’Afrique de l’est. Ce site recèle un autre art rupestre plus complexe de la préhistoire. Il livre sur  près de 3 km de gravures rupestres qui traduisent les comportements, la stratification sociale et l’organisation d’une vie pastorale disparue. D’autres sites rupestres sont également à mentionner notamment, ceux de Dorra, de Balho et de Guirrori.

 

LA DEPRESSION DES ALLOLS

 

 

 

Difficilement accessibles, les Allols sont approvisionnés en eau de mer par des fractures souterraines. Constitué des vastes étendues de sel, le paysage est bien différent du lac Assal: on y trouve de nombreuses sources d’eau chaudes, des petits marécages, d’étroites étendues d’une verdure surprenante où pousse l’arbre dont on tire le vin de palme : le palmier-doum.

 

LE MONT MOUSSA ALI

Le Mont Mousa Alli, aussi appelé Moussa Alli, est un volcan situé qui marque le tripoint des frontières entre l’Érythrée, l’Éthiopie et Djibouti. Culminant à 2 028 mètres d’altitude, le Mousa Alli est le relief le plus notable de cette partie du bloc Danakilet constitue le point culminant de Djibouti. Entouré par des dômes de lave rhyolitique et leurs coulées de lave associées, le volcan est composé d’une lave trachy-rhyolite et couronné par une caldeira.

Pour les adeptes de l’alpinisme, l’ascension est techniquement possible. Le trajet en 4X4 est d’ailleurs très long, mais soyez rassurés que c’est une vraie petite expédition ! Cependant, il vous faudra résister à la chaleur pour accomplir les 3h de montée et les 2h de descente. Mais quelle satisfaction une fois en haut !

 

LE MONT ARREY

Le mont Arrei est une chaîne de montagnes du Sud de la région d’Ali Sabieh à Djibouti. Avec une altitude moyenne de 1 301 mètres, ils sont situés près de la frontière avec l’Éthiopie. La température moyenne des hauts plateaux est d’environ 15 °C. Les montagnes constituent le point culminant de la région d’Ali Sabieh. Le brouillard est présent sur le sommet près de 75 % du temps entre novembre et janvier, et 6 % du temps entre mars et août.

 

LE PHARE DE RAS-BIR

 

Ras Bir est un cap du golfe de Tadjourah situé à quelques encablures du nord-est de la ville d’Obock, porte d’entrée de la mer Rouge. Sur ce cap, l’on observe de loin un phare de 60 mètres de hauteur, le plus haut édifice qui soit en Afrique de l’Est, le quatrième du continent africain. Son rôle consiste à indiquer l’entrée méridionale de la mer Rouge et l’extrémité orientale du golfe de Tadjourah. Le phare est aujourd’hui le symbole de toute une région. Après l’ascension des 250 marches, le point de vue est magnifique.  

 

SITE ARCHEOLOGIQUE DE HANDOGA

Site archéologique représentatif des découvertes Djiboutiennes, Handoga serait un ancien site d’habitat de pasteurs nomades, datant du paléolithique. Périodiquement, les nomades s’arrêtaient dans ce village, étape indispensable de leur longue transhumance. Sur place, on peut observer les sous-bassement de cases en pierre et de nombreux objets en céramiques. Votre guide vous fera également découvrir les nombreux outils en pierre, témoignant de l’intense activité lithique de ces hommes.

Vous pourrez également observer des peintures rupestres représentant hommes et chameaux, ou encore les vestiges des foyers autour desquels se retrouvaient les habitants de ce petit village.

 

LE CIMETIERE MARIN

Cimetière militaire d’Obock

Sur ce cimetière marin, chargé d’histoire, reposent les corps des soldats français qui sont morts d’une fièvre inconnue après que leur bateau ait échoué sur les côtes d’Obock, lors de leur voyage vers l’Indochine vers la fin du XIXe siècle.

C’est notamment sur le littoral de la ville d’Obock que l’on aperçoit ce cimetière des marins, devenu au fil du temps un monument de mémoire pour la communauté française installée à Djibouti.